Le Slasher est un sous-genre du cinéma d’horreur dont la recette reste inchangée depuis les années 60 : un tueur psychopathe assassine une ou plusieurs personnes sur fond de musique stridente et d’effets spéciaux plus ou moins réussis. J’ai découvert Psychose et Halloween vers l’âge de 12 ans, et j’ai rapidement été fasciné par la tension et l’esthétique de ces films jusqu’à devenir un aficionado du genre (Scream, Massacre à la Tronçonneuse, Vendredi 13, Freddy…), et des films d’horreur en général.
Ce triptyque Slasher explore la fine limite entre réalité et fiction. Chaque tueur « célèbre » (Michael Myers, Ghostface et Jason Voorhees) sortent de l’ombre en dévoilant une quarantaine de faits divers réels, sélectionnés dans des journaux britanniques et américains. On se confronte aux masques tailladés, tandis que les miroirs nous renvoient une réalité déformée par la fiction. Derrière ces personnages fictifs célèbres, on se heurte à la dure réalité de notre monde : les tueurs existent réellement, et la lecture de certains faits-divers est plus glaçante que n’importe quel film d’horreur à gros budget.
Note : Pour diverses raisons, je ne souhaitais pas mettre en parallèle des affaires françaises avec des icônes de films américains. Ma recherche s’est donc portée sur des articles anglophones aux titres extrêmement racoleurs, de toutes époques, dans tout type de journaux.